Des contaminants majeurs

Lorsque le bois brûle, la fumée qui s’en dégage pollue l’air intérieur et extérieur parce qu’elle contient des microparticules. Elle contient aussi des substances chimiques dangereuses comme le monoxyde de carbone.

Ces contaminants peuvent entraîner des problèmes de santé non négligeables. Par exemple, ils peuvent causer des troubles respiratoires ou des irritations. De plus, certains contaminants sont considérés comme cancérigènes, c’est le cas notamment des hydrocarbures aromatiques polycycliques.

Dans les régions où de nombreuses résidences sont chauffées au bois, la qualité de l’air peut être pire que celle d’un centre-ville. En hiver, lorsqu’il n’y a pas de vent et selon certaines conditions météorologiques, on peut avoir l’impression de manquer d’air.

Le chauffage au bois contribue largement à ce phénomène de smog hivernal. Ce dernier est nocif tant pour l’environnement que pour la santé de la population en général, spécialement celle des enfants et des personnes âgées.

Protégez-vous

Bien qu’il soit impossible d’éliminer complètement les polluants qui se dégagent d’un feu de bois, quelques gestes sont recommandés pour que votre exposition aux contaminants soit limitée :

  • Évitez de faire un feu lorsqu’il y a du smog;
  • Ne brûlez jamais de bois traité ou peint, ainsi que du plastique;
  • Préférez l’utilisation d’un bois dur et sec depuis au moins 6 mois;
  • Procédez régulièrement à l’entretien du poêle à bois et de la cheminée.

L’électricité, le gaz et l’huile sont des moyens de chauffage beaucoup moins polluants pour l’air que le bois. Toutefois, si vous songez à acquérir un appareil au bois, considérez l’achat d’un poêle ou d’un foyer avec une petite capacité de chauffage.

Finalement, il existe une foule d’informations sur l’utilisation et l’installation d’un chauffage au bois, assurez-vous d’en prendre connaissance afin d’en profiter pleinement.

 

Source : Ministère Développement durable, Environnement et lutte contre les changements climatiques